Les sorties freeride ou hors pistes comptent, chaque année, de plus en plus de passionnés.
Goûter au plaisir de la première trace, dans une neige vierge et non travaillée, est une sensation inégalable. Avec ses forêts et ses immenses étendues blanches, la montagne est un paysage magnifique.
Mais tout comme l’océan, il est essentiel de se rendre compte de ses dangers. Entre les barres rocheuses, les risques d’avalanche, les plaques de glace, les crevasses ou encore la distance et l’isolement, la montagne regorge de pièges, bien souvent imperceptibles, même pour les professionnels.
Il est donc vital pour le freerider de se préparer et s’équiper en conséquence avant de partir à l’assaut des sommets !
Le comportement du freerider
Avant de s’aventurer en ski ou snowboard hors piste, il est indispensable de respecter certaines règles de sécurité.
S’informer sur les conditions
Selon Mathieu Navillot, la première chose à faire est de consulter le BRA (Bulletin des Risques d’Avalanche), afin de minimiser les risques. Même si l’envie de rider est grande, il est vital de ne pas monter si les conditions météorologiques ne le permettent pas.
Pour analyser le manteau neigeux, n’hésitez pas à solliciter les pisteurs !
Rester prudent
Même si les conditions semblent parfaites, il est essentiel de rester en permanence conscient du danger. Restez vigilants et prévoyez des solutions face à d’éventuels risques.
Apprendre à connaître la montagne
Le meilleur moyen d’élargir ses connaissances est de passer une journée avec un guide de haute montagne. Lors du Rebloch’ Show de Snowleader, Sam Favret a évoqué le fait qu’en montagne, « Il n’y a pas de risque 0 […] on apprend tous les jours ».
Prenez donc le temps d’observer les sommets afin d’être capable d’identifier votre ligne.
Une fois prêt, équipez-vous !
Le matos de base de tout freerider
La sécurité est au cœur du freeride. Il faut savoir que le temps de retrouver une victime d’avalanche est de 15 min. Passé ce délai, les chances de survie diminuent de 70%. Comme dirait Fabien Maierhofer de Bon Appétit : « il ne faut pas sortir à poil ».
Pour minimiser les risques, voici la liste des éléments indispensables à emporter en hors piste.
Checklist du matos freeride
Le DVA, la sonde et la pelle représentent le triptyque de base du freerider.
En permanence en position émetteur, le DVA (Détecteur de Victimes d’Avalanche) permet de localiser un skieur enseveli sous la neige, par ses accompagnateurs qui devront basculer leur équipement en mode réception.
La sonde, toujours plantée perpendiculaire à la surface de la neige, servira de point de repère, une fois la victime localisée.
C’est au tour de la pelle à neige d’entrer en jeu, qui libèrera l’accidenté.
A ce triptyque, ajoutez y un sac air bag qui amplifie fortement les chances de survie en minimisant l’ensevelissement en cas d’avalanche. Et n’oubliez pas les indispensables protections de ski comme le casque et la dorsale qui limiteront les blessures les plus graves.
Apprendre à se servir du matériel
Être correctement équipé ne suffit pas. Il est important de s’entraîner à utiliser son matériel. Même si le DVA paraît simple d’utilisation, un accident est vite arrivé et ce n’est pas à ce moment là qu’on doit s’en servir pour la première fois.
Imaginez donc divers scénarios d’accidents possibles et manipulez un maximum de fois votre matos.
Des stations de ski comme Le Menuires ou Val-Thorens proposent des DVA Park pour vous permettre de vous entrainer correctement.
Vous connaissez maintenant la base du freeride, n’hésitez pas à nous poser des questions avant de partir en hors piste ou à nous raconter votre expérience, tout comme l’ont fait les skieurs professionnels présents lors du Rebloch’ Show de Snowleader.
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